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Un site remarquable et donc attractif :
Le Bassin d’Arcachon est un merveilleux espace naturel au centre d’une couronne urbaine de 102 000 habitants. Il attire plus de 400 000 visiteurs par an grâce à ses diverses potentialités touristiques maritimes et terrestres. Toute l’économie locale (professionnels de la mer, plaisance, industrie nautique, hôtellerie, restauration, immobilier etc.) dépend directement et indirectement de cette attractivité exceptionnelle dont la notoriété s’étend de l’agglomération bordelaise à l’Europe entière.
Des privations autoritaires de liberté :
Depuis 2008 particulièrement, un train de mesures liberticides décidées unilatéralement dans certains cabinets administratifs de l’Etat appuyés par des écologistes égoïstes et trop exigeants, s’attaquent directement au libre accès de zones emblématiques du plan d’eau. Les zonages d’interdiction de stationnement s’étendent gravement. Le temps de séjour se réduit peu à peu forçant les plaisanciers à multiplier d’autant le gaspillage des allers-venues.
Un projet de décret mis à mal par l’enquête publique fait réagir les usagers :
L’enquête publique de l’été 2014, préalable à l’application d’un projet de décret voulu par l’Etat et soutenu par la SEPANSO (aux frais abondés majoritairement par les fonds publics), a fait déborder la patience des amoureux du Bassin. La prise de conscience sur l’attaque en règle de leurs libertés estivales (dont l’interdiction de dormir en bateau sur le Banc d’Arguin, d’y pêcher, de ramasser des coquillages et de se voir parqués et attachés avec des corps-morts payants dans une zone tellement réduite qu’elle dissuadera les derniers résistants) a été progressive par la confiance qu’ils accordaient, a priori, à leurs élus locaux dans la défense de leurs droits ancestraux.
De plus, de nouvelles mesures envisagées vont encore aggraver inutilement les dépenses publiques. Le grave phénomène d’envasement de la moitié Nord du plan d’eau force désormais les divers usagers à se rabattre dans l’autre partie Sud encore accessible. Les multiples interdits successifs en vigueur les amènent inévitablement à se concentrer dans le dernier site en vives eaux : le Banc d’Arguin. Mais il est aussi envahi pour ces mêmes raisons par les ostréiculteurs qui, de fait, rapprochent leurs parcs du Warf de la Salie… Enfin la mesure de restreindre la vitesse y compris pour franchir les passes, est irresponsable car dangereuse.
Informés de la volonté confirmée des pouvoirs publics de restreindre davantage encore ces libertés résiduelles malgré d’une part, une absence totale de preuves scientifiques formelles après au moins 40 ans de pratique de loisirs et d’autre part, un rapport défavorable au projet de décret par le Commissaire enquêteur, les usagers du Bassin venant de toute la France ont voulu exprimer leur exaspération et ont créé l’ABA 33 au tout début de 2015. Nous sommes aujourd’hui plus de 1000 adhérents !
Elle ne dévitalise pas les associations déjà dédiées spécifiquement aux divers loisirs, au contraire. Elle a pour but de rassembler toutes celles et ceux qui veulent spécifiquement se mobiliser dans l’union pour une action d’envergure auprès des pouvoirs publics.
Des usagers respectueux :
Ils défendent depuis toujours, avant même qu’existe la notion d’écologie, et encore plus aujourd’hui, le cadre de vie fragile du Bassin de plus en plus convoité. Ils ne sont pas favorables à une expansion démesurée de nos villages qui conduira à aggraver davantage encore la saturation de notre Pays, y compris sur l’eau.
ABA 33 fait appel, notamment, à tous les usagers du Bassin de la région de Bordeaux qui veulent que soit maintenu le libre accès sur toute la partie Sud du Banc d’Arguin en la déduisant de la Réserve Naturelle mais tout en conservant les mesures réglementaires de préservation actuelles.